Monday, March 1, 2010

St. David of Wales - Communion & Liberation Marks 5th Anniversary of Founder's Death - Abbé Marcel Gauthier (1921-2010)

ONE PICTURE SAYS IT ALL (I'm a hockey fan):

Congratulations to all the athletes who took part in the Vancouver 2010 Winter Olympic Games!

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WALES' NATIONAL PATRON SAINT

Today in Wales, the Church celebrates the national patron, St. David (520 - 588).

Although much has been written about him, very little is known for certain of the life of David (in Welsh, Dewi Sant). He was probably born in Cardigan in about 520 and received his early training from St. Illtyd. He attracted many postulants to the monasteries he founded, all of which were remarkable for the austerity of their rule of life.

Consecrated bishop, according to his biographer, in Jerusalem, he was recognised as primate of Wales and established his see at Mynyw (Menevia), the monastery of which he was abbot and where he died about the year 588. He belonged to the great monastic movement which became influential in Wales in the sixth century and had links with monasticism in Gaul and in Ireland: indeed, the earliest references to David are in Irish annals. He was canonized by Pope Callistus II in 1123.

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CL FOUNDER REMEMBERED AT MEMORIAL MASS

Last Monday evening, the Feast of the Chair of Peter and the fifth anniversary of the death of Don Luigi Giussani, founder of Communion and Liberation. On that occasion, I presided at Mass for the local chapter of CL. Here is an excerpt from my homily:

Aujourd’hui, nous nous souvenons du Saint-Père et des évêques partout dans le monde, qui tous partagent l’autorité du magistère dans leurs Églises particulières ou dans des ministères spécialisés. Il est clair que, dans chaque cas, le don est donné et non pas mérité. Il s’agit d'un don accordé gratuitement par le Père des Cieux, communiqué par le Saint-Esprit, et fait au nom de Jésus.

Dieu est le pasteur de nos vies, comme nous le proclamons par le répons du psaume. Il veille sur nous à chaque étape de nos vies, jusque dans la vallée des ténèbres et de la mort. Nous ne craignons aucun mal, car son bâton et sa houlette nous réconfortent.

Pierre, à la fin de sa longue histoire d’amour avec le Seigneur, qui le conduirait bientôt à donner sa vie par amour du Christ, pousse ses confrères-surveillants à être prêts à se sacrifier dans leur ministère:

« J’exhorte donc les anciens qui sont parmi vous, moi qui suis ancien avec eux et témoin des souffrances du Christ, moi qui ai part à la gloire qui va être révélée : Paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié, non par contrainte, mais de bon gré, selon Dieu; non par cupidité, mais par dévouement. N’exercez pas un pouvoir autoritaire sur ceux qui vous sont échus en partage, mais devenez les modèles du troupeau. Et quand paraîtra le souverain berger, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas » (1 Pierre 5, 1-4).

Five years ago today, Don Luigi Giussani, the founder of a movement that came to be known as Communion and Liberation was called home to God by the Lord Jesus Christ. Cardinal Ratzinger, our present pope was sent by Pope John Paul II as his legate to the funeral ceremony in Milan.



On that occasion, he testified to the way in which Don Giussani had allowed himself to be led by Christ in a loving relationship from his earliest years, just as Peter had from the moment of his first encounter with Jesus: “This love affair with Christ, this love story which is the whole of his life, was however far from every superficial enthusiasm, from every vague romanticism. Really seeing Christ, he knew that to encounter Christ means to follow Christ.

“This encounter is a road, a journey, a journey that passes also–as we heard in the psalm–through the ‘valley of darkness.’ In the Gospel, we heard of the last darkness of Christ’s suffering, of the apparent absence of God, when the world’s Sun was eclipsed. He knew that to follow is to pass through a ‘valley of darkness,’ to take the way of the cross, and to live all the same in true joy.

Pourquoi en est-il ainsi? Le Seigneur lui-même a traduit ce mystère de la croix, qui est en réalité le mystère de l'amour, par une formule dans laquelle s'exprime toute la réalité de notre vie. Le Seigneur dit: ”Qui cherche sa vie la perdra et qui perd sa propre vie la trouvera".


Dom Giussani voulait réellement ne pas garder sa vie pour lui, et il a donné sa vie; c'est précisément ainsi qu'il a trouvé la vie non seulement pour lui, mais aussi pour tant d'autres. Il a réalisé ce que nous avons entendu dans Évangile: il ne voulait pas être un maître, il voulait servir, il était un fidèle 'serviteur de Évangile', il a distribué toute la richesse de son coeur, il a distribué la richesse divine de Évangile, dont il était imprégné et, servant ainsi, en donnant la vie, celle-ci a porté des fruits abondants - comme nous le voyons en ce moment - . Il est réellement devenu le père d'une multitude, ayant guidé toutes ces personnes, non pas vers lui, mais vers le Christ, il a vraiment gagné les coeurs, et contribué à améliorer le monde, à ouvrir les portes du monde pour le ciel.



Joseph Ratzinger et Luigi Giussani étaient tous deux possédés par la conviction que notre relation de foi n’est pas une expression de moralisme. Elle est plutôt une réponse profonde, dans la joie et l’amour, à l’expérience d’une rencontre avec la Vérité, le Bien et le Beau, avec Dieu qui s’est manifesté d’une façon suprême, complète, en Jésus.

Nous ne devenons pas bons et honnêtes, et nous ne nous conduisons pas de façon correcte afin que Dieu nous accepte. Mais plutôt, toute bonté, vérité et beauté inhérentes à nos vies et à nos actions, viennent de notre réponse à Dieu qui, le premier, nous a aimés. C’est notre réponse d'amour.

St. Francis Xavier expressed this in a lovely poem, O Deus, Ego Amo Te, translated touchingly by his brother Jesuit, the poet Gerard Manley Hopkins:

O GOD, I love thee, I love thee-
Not out of hope of heaven for me
Nor fearing not to love and be
In the everlasting burning.
Thou, thou, my Jesus, after me
Didst reach thine arms out dying,
For my sake sufferedst nails, and lance,
Mocked and marred countenance,
Sorrows passing number,
Sweat and care and cumber,
Yea and death, and this for me,
And thou couldst see me sinning:
Then I, why should not I love thee,
Jesu, so much in love with me?
Not for heaven's sake;
not to be out of hell by loving thee;
Not for any gains I see;
But just the way that thou didst me
I do love and I will love thee:
What must I love thee, Lord, for then?
For being my king and God. Amen.

Voilà la raison pour laquelle nous évitons le péché – non pas parce qu’il y a des règles qui doivent être observées. Mais parce que nous aimons le Christ, lui qui nous a aimés le premier. Les éléments de cet amour sont : prier, éviter le péché, évangéliser comme André a fait en cherchant son frère Pierre et l’apportant a Jésus (Jean 1, 40-42) ou la Samaritaine qui a partage la bonne nouvelle avec ses concitoyens (Jean 4, 39-42), et poser des gestes de charité de toutes sortes envers notre prochain.

Alors que nous poursuivons notre célébration de la sainte Eucharistie, acte suprême d’amour de Dieu pour nous dans le Christ, souvenons-nous du témoignage de saint Pierre et de Don Giussani, et demandons la grâce de vivre et d’aimer comme ils l’ont fait.



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Loss of one of our residents

On Friday, Abbé Marcel Gauthier passed away after a long convalescence since suffering a fall in our house in autumn 2008.

Marcel always had a lilt in his speech, a twinkle in his eye and a bounce in his step; I delighted in getting to know him when I first came to Ottawa. We talked often of his years as Pastor of St. Bernard's, Blossom Park (at that time a bilingual parish) and later of his more than twenty years at Paroisse St-Thomas d'Aquin across Kilborn Place from the Diocesan Centre. He was reckoned one of the last of the "immoveable pastors" (prior to the establishment, in the post-conciliar period, of term limits for pastoral appointments).

Born on July 19, 1921, he was ordained on June 15, 1946 and passed away on February 26, 2010. Funeral details are pending. Please join with me in commending him to Christ the Good Shepherd, whose care of souls he strove to imitate. (The photograph was taken on August 14, 2008 at an informal gathering on the patio of our residence.)

1 comment:

  1. Wonderful article, very well explained. I glad to see this blog, such an informative article, Thanks for share this.

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