Wednesday, June 3, 2009

"Mysticism De-mystified" at St. Paul University

Ottawa is a bilingual city which offers a great richness of encounters and meetings. Some of these happen at our bilingual Catholic university.

This evening began an international francophone symposium at St. Paul University on mysticism: indeed the theme in English might be titled Dymystifying Mysticism. As chancellor, I was asked to give a brief word of welcome. The following is a shortened form of my remarks:

Démystifier la mystique, voilà le but de votre rencontre internationale. Représentants de divers milieux universitaires spécialités, vous aborderez ce thème sous les aspects de l’histoire, de la psychologie, des traditions religieuses ou culturelles, de la théologie, de la spiritualité. Nul doute que les Actes de votre colloque – lorsqu’elles seront publiées – répondront à bien des questionnements de nos contemporains.

Saint Ignace de Loyola, enseignait que le service de Dieu dans l’action ne peut être efficace que si l’on s’occupe d’abord des choses de Dieu. Les Exercices invitent le chrétien et la chrétienne à en faire l’expérience, une expérience qui transforme leur vie.

Une icône moderne présente Ignace avec un doigt posé sur les lèvres. Plusieurs siècles auparavant, une peinture de Fra Angelico présentait saint Dominique de Guzman dans cette même position. Geste qui signifie le silence contemplatif, qui invite à se tourner vers Dieu qui habite dans le baptisé.

Comme pasteur d’un diocèse, je suis frappé de constater combien de jeunes découvrent l’adoration eucharistique. On voit également que des personnes plus âgées y retournent. Cette soif de contempler le Christ présent dans le Pain eucharistique traduit un besoin inné de communiquer avec Celui qui est plus présent à nous que nous le sommes nous-mêmes.

Nous soulignons cette année la mort de saint Jean-Marie Vianney, décédé il y a cent cinquante ans. Nul doute que nous avons en mémoire cet épisode relaté par ses biographes. Le Curé d’Ars avait remarqué depuis un certain temps un homme qui passait de longues heures dans l’église. Il se tenait là, en silence. Intrigué, le Curé l’aborde un jour et lui demande ce qu’il fait. « Je L’avise, et Il m’avise. » Ici, le mot « aviser » signifie « apercevoir », regarder. Cet homme passait du temps à se laisser regarder par Dieu, à le regarder.

C’est vrai pour toute tradition, il ne peut exister de vie contemplative sans silence. Et le silence donne sens et valeur aux notes d’une œuvre musicale. Le silence, même très bref, confère une qualité aux paroles dites. Votre programme comporte des moments de prière silencieuse, de contemplation. Je suis certain que le silence a baigné la préparation des présentations à vos collègues. Il portera fruit.

Si parler de la mystique appartient à l’élite intellectuelle, vivre une vie mystérieuse intime avec Dieu appartient à tout baptisé : c’est un droit de naissance.


Professor Lytta Basset, dean of the Protestant Faculty of Theology and lecturer in Pastoral Theology at the University of Neuchatel in Switzerland gave the opening address, "Approcher la mystique au travers d'une spiritualite d'enfant?" ("Can one approach mysticism through a child's spirituality?")

In a remarkable intrepretation of the mystical experience of a four year old girl (who was marked by the event all her life), Basset linked the features of this young person's experience to the mystical reflections of Jesus in the gospels (beginning with Jesus exulting in the Spirit [Matthew 11:25-27//Luke 10:21-24] and linking this moment with Jesus' baptism and his Passion, as well as sayings on the impossibility of anyone entering God's Kingdom unless one receives it like a child [or without one's receiving a child]....)

I found it a fascinating and spirtually thought-provoking lecture--a powerful introduction to the theme.

The symposium continues until noon on Saturday, June 6.

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